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floree-zon

Description :

Je vole.
Pur esprit, je fends l’espace à la vitesse de ma pensée.
Je suis sorti de l’empire des anges, mais pour aller où ?
Je plane doucement.
Devant moi, une lueur.
Elle fascine mon âme. Je me sens papillon attiré par une flamme.
Je découvre une planète isolée dans le vide sidéral.
Une planète avec deux soleils et trois lunes.
Mon âme fend son atmosphère et je suis aspiré par sa surface.
Je tombe.
Surprise : il n’y a plus de portance. La gravité m’appelle.
En bas, l’océan se rapproche, fonce à ma rencontre.
Durant ma descente, je me solidifie. Ma peau s’opacifie. D’abord mes pieds, puis mes jambes, puis mes bras et mon visage. Là où il y avait une enveloppe translucide, il y a maintenant une peau rose et opaque.
Mes orteils perçoivent un choc.
Dans un grand fracas, je brise le miroir turquoise.
Je suis sous l’eau.
C’est froid, c’est gluant, c’est désagréable.
J’étouffe. Je m’asphyxie. Que se passe-t-il ? Il me faut de… l’air.
Je me débats. Je dois absolument remonter. L’eau salée pique mes yeux. Je serre les paupières. Je me démène. J’émerge
enfin à la surface, j’avale une énorme goulée d’air, et, soulagement, je parviens à sortir de l’eau.
Je respire !
J’éprouve d’abord un sentiment de panique, puis la sensation devient presque agréable.
Je vide mes poumons, les emplis d’air à nouveau.
Aspiration, expiration. Cela me rappelle la première bouffée
d’air de ma dernière naissance humaine. L’air, cette drogue originelle dont il est impossible de se passer. Mes alvéoles pulmonaires se gonflent comme autant de petites baudruches. J’ouvre les yeux et j’aperçois le ciel. J’aimerais m’envoler là-haut, vers les nuages, mais je reste prisonnier de la pesanteur.
Je sens la chair autour de mon âme et elle me pèse. Je sens la rigidité de mes os, la sensibilité de ma peau, et une idée effrayante me traverse. J’en tremble.
Je ne suis plus un ange. Serais-je redevenu un « humain » ?

Bernard Werber.

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  • L'aiguille des minutes se fout d'ma gueule
  • La fille du train
  • "Banana, touffu, tout fou, iroquois, abdominaux, bien dans sa peau, bien dans ses sapes aussi ..."
  • Garder ses idéaux, c'est essentiel. C'est ce qui permet de survivre à toutes les petites désillusions du quotidien.

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L'aiguille des minutes se fout d'ma gueule

J'ai stoppé là, c'en était trop,
Et fraudé l'métro pour la peine
Avec dans mon c½ur l'allégresse
D'me foutre de ça tout comme du reste
Et depuis je m'suis fait marginal
Je m'laisse pousser les rêves
Et je cours après les étoiles
Quitte à m'faire mal !

J'crame la vie, c'est pas bien grave
Jusqu'à présent les effluves
N'ont pas fait tomber l'déluge
Next time : j'la marave
J'crame la vie, c'est pas bien grave
Jusqu'à présent les effluves
N'ont pas fait tomber l'déluge
Next time : j'la marave


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#Posté le samedi 12 décembre 2009 12:44

La fille du train

Elle a des yeux bleus en amande
Sur son visage, presque parfaite
Les proportions parfaites, les formes
Je devine ses seins alors oui, j'en redemande
Et me rends à cette espèce d'évidence
Je suis en fait comme... les autres hommes

La fille du train
En face de moi
La fille du train
Aura-t-elle un jour envie de moi

Elle écoute de la musique
Dans ses écouteurs blancs
Caresse ses oreilles
Et je devine les sons dedans
Elle a des mains, oui
Elle a des pieds, oui
Elle a des jambes elles sont croisées
Je me demande ce qu'elle cache derrière tous ces petits grains... de beauté

Voilà maint'nant qu'elle se... mouille les lèvres
Elle m'a regardé ou bien je rêve
Elle tourne la tête et ferme les yeux
J'ai dû me tromper et c'est peut-être tant mieux



et
ça aussi j'aime
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#Posté le jeudi 19 novembre 2009 16:00

"Banana, touffu, tout fou, iroquois, abdominaux, bien dans sa peau, bien dans ses sapes aussi ..."

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#Posté le lundi 09 novembre 2009 12:26

Garder ses idéaux, c'est essentiel. C'est ce qui permet de survivre à toutes les petites désillusions du quotidien.

On se raccompagnait en trottoirs
Mon bonheur cherchait ses tréteaux
T'étais compagne de mes trop tard
Sûrement qu'on s'arrivait trop tôt
Parfois les calendriers blessent
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#Posté le dimanche 18 octobre 2009 10:11

Modifié le samedi 24 octobre 2009 11:21

Wait And See

Un beau jour que j'allais aller à l'école, une idée bizarre me suivait comme un pot de colle. Elle s'accrochait à moi, à mes chaussettes, comme un poisson pilote à sa roussette.

Je lui dis "Va-t-en, j'ai pas l' temps, il faut que j' décolle", mais elle ne m'écoutait pas, elle était un peu folle.

Elle attendait de moi que je m'arrête, pour grimper de mes pieds jusqu'à ma tête.

Elle avait de petits bras et pleins de poils pour gratter, et de très grand yeux tout ronds où l'on peut se regarder.
Elle m'a tant et tant chatouillé le menton, que je me suis cogné, cogné le front.

C'est alors que plein d'idée poilues sont sorties de ma tête, faisant la ronde et chantant à tue-tête : "Nous on veut pas aller aller à l'école, on préfère voyager, prendre notre envol !"

Salam,Shalom,Salam,
Shalom,Salam,Shalom

Mais l' idée bizarre se chauffait d' un tout autre bois, stop ! la farandole dans un claquement de doigts. Puis elle dit : "Mes amis, écoutez moi, je vous en prie, ouvrez les yeux, faites comme moi".

Les idées poilues ont ouvert de grands yeux tout ronds, et vu qu'autour d'elles, il y avait plus de mille façons de vivre et de parler chez les filles et les garçons de mon école, près de ma maison.

Salam,Shalom,Salam,
Shalom,Salam,Shalom


Depuis ce jour là, j'ai beaucoup beaucoup voyagé grâce à mes copains de l'école et de mon quartier. Et plus tard, et plus tard, quand je serai grand, je saurai voyager dans le c½ur des gens.
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#Posté le mardi 13 octobre 2009 15:54

Comme une envie de ... liberté. Les rêves ne sont pas fait pour etre raisonnables.

"Je te parlerais de ma vie
Comme elle peut faire envie
Et décevoir souvent
Comment s'enchaînent
Les joies les douleurs, tout l'temps

Et j'évoque malgré moi
Le vide d'ici-bas
Tout ce qui sans toi ne m'intéresse pas
Je soigne mes blessures
Je sais... que tu me viens déjà"



J'ai peur de tout
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#Posté le samedi 03 octobre 2009 16:44

Sait-on jamais où les vents nous mènent ...



Rappelez-vous, c'était y'a pas si longtemps,
un soir décidé j'ai changé de camp
mettant dans le grenier de l'oubli mon utopie.
Moi la grande gueule des chemins rebelles,
une nuit mes idéaux se sont fait la belle,
pour des yeux marrons des cheveux bruns, bref, pour une belle.

Qui avait la couleur des promenades,
la douce odeur du parfum des grenades,
qui justifiait son titre de bombe, de grenade.
Mais prière, ne lui en voulez pas trop,
autant vrai qu'elle m'ait retourné le cerveau,
je fus moi-même juge, condamné, coupable, truand, bourreau.
Enfin donc un soir j'ai changé de peau,
j'ai mis une écharpe, des gants, un chapeau.
Et malheureux j'ai consciemment perdu la mémoire.
J'ai pris le ticket pour le triste bateau,
celui qui vous dérive au fil de l'eau
et vous mène peu à peu dans un bien triste brouillard.
J'ai pas fait semblant de toucher le fond,
bien sûr j'ai pris l'alcool pour compagnon.
Juste à gauche de la nuit les poches pleines de hasard
: j'ai joué le rôle du pilier de comptoir,
l'alcoolique de service des fins de bars,
celui qui traîne, ment et mendie deux trois coups à boire.
C'était Fredo le rigolo du quartier.
Le gentilhomme, le brave, le bien aimé.
Celui qui a toujours le sourire mais qui nous fait pitié.
Mais un soir un homme m'a sauvé la vie,
c'était pas Jésus, c'étais pas Dieu, pardi,
juste un homme de passage qui avait bien vécu : un sage.

Il connaissait mon prénom, quel hasard !
Puis il m'a dit : "je t'échange une histoire contre ta liberté"
assurément j'ai accepté !
Et j'ai mis du temps à me rendre compte que,
comme m'a dit ce sage à la fin du conte,
quand t'as touché le fond
soit tu crèves, soit tu remontes.
J'ai pris la meilleure solution,
abandonnant toutes mes ambitions,
celles qui un beau matin
au coin d'la gueule vous insultent.
Celles qui au fil des expériences,
du vécu des atouts des vues de sa science,
celles qui sans prévenir vous fait devenir adulte.
Le pire le comble de cette fin sombre,
m'en revenant du pays des décombres,
tous mes amis avaient également disparu.
J'ai bien eu du mal à les reconnaître,
dû au sérieux de leurs tristes yeux peut-être,
je me suis aperçu qu'ils l'étaient tous devenu.
Alors sait-on jamais où les vents nous mènent,
moi ils se sont bien moqués de ma peine !

Les Ogres De Barback.
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#Posté le mercredi 30 septembre 2009 16:09

Hymne a la beauté

Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme,
Ô Beauté ! ton regard, infernal et divin,
Verse confusément le bienfait et le crime,
Et l'on peut pour cela te comparer au vin.

Tu contiens dans ton oeil le couchant et l'aurore ;
Tu répands des parfums comme un soir orageux ;
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
Qui font le héros lâche et l'enfant courageux.

Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?
Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien ;
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.

Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques ;
De tes bijoux l'Horreur n'est pas le moins charmant,
Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,
Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.

L'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau !
L'amoureux pantelant incliné sur sa belle
A l'air d'un moribond caressant son tombeau.

Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe,
Ô Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu !
Si ton oeil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte
D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu ?

De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou Sirène,
Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours,
Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! -
L'univers moins hideux et les instants moins lourds ?

Charles Baudelaire.
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#Posté le vendredi 18 septembre 2009 13:47

Modifié le mardi 22 septembre 2009 01:04

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